Monaco à l’heure de la transition énergétique

Dans un contexte mondial délicat où le futur est empreint d’incertitude et s’inscrit en pointillé, le Gouvernement Princier ne renonce pas à sa lutte pour la préservation de l’environnement. Celui-ci redouble même d’efforts afin de donner aux entreprises monégasques la possibilité de franchir le pas vers un avenir plus vert.

Lors de la COP 21 qui s’est déroulée fin 2015 à Paris, S.A.S Albert II s’était engagé à réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 et à atteindre une neutralité carbone pour 2050. Pour ce faire, la mobilité en principauté (qui représente à elle seule 30% de ses émissions) a nettement été améliorée ces dernières années : bus hybrides à haute fréquence de passage, mise à disposition de vélo à assistance électrique et de voitures électriques en libre service, bateau bus électriques pour effectuer la traversée du port Hercule… Les diverses mesures qui ont été prises permettent en ce sens de limiter la présence de véhicules à moteur thermiques à Monaco.

Le développement d’énergies « propres » telles que la thalassothermie, les éoliennes et les panneaux solaires a aussi été plébiscité pour subvenir aux besoins de la collectivité en ayant le minimum d’impact sur la planète.

Quid du quotidien des entrepreneurs monégasques ?

Dans un contexte de pandémie où les finances demeurent incertaines, il peut être coûteux pour une entreprise de passer à l’électrique. Mais le Gouvernement Princier a pris les devant avec le « Fonds Vert National », budget créé début 2016 grâce à l’excédent budgétaire de l’Etat et la contribution sur la consommation électrique. Il permet entre autres d’obtenir des aides substantielles pour l’achat de véhicules écologiques (hybrides ou électriques ) ou pour l’installation de dispositifs de production électrique type panneaux photovoltaïques.
Par ces décisions et ces mesures, l’État monégasque apporte ainsi une aide conséquente aux sociétés qui souhaitent sauter dans le grand bain de l’écologie.

Si vous souhaitez connaitre tout les details sur ces mesures et être au courant des dernières nouvelles concernant la transition énergétique, nous vous invitons à vous rendre sur le site https://transition-energetique.gouv.mc pour plus d’information.

Meditect : Une start-up (presque !) monégasque, grande gagnante de la BFM Académie 2020 !

Romain Renard et Arnaud Pourredon, ont co-fondé et co-développent Méditect, une solution de traçabilité des médicaments pour lutter contre leur contrefaçon dans le monde. À l’occasion de leur victoire de la 15ème édition de la BFM Académie, nous revenons sur le parcours de cette start-up aux origines régionales, qui pourrait bien révolutionner l’industrie pharmaceutique.

Des liens enracinés avec la Principauté

Ayant fait ses études en Principauté du CP jusqu’au bac à l’Institution François d’Assise – Nicolas Barré, Romain Renard, co-fondateur de Meditect, a gardé des liens très étroits avec Monaco. Très investi, à l’époque, dans la vie associative monégasque (Yacht Club, 4L Trophy, équipe de voiles), Meditect a donc une partie d’elle en Principauté. De plus, Romain Renard a su conserver des liens business avec sa région natale, n’oublions pas que certains des early Business Angels de la start-up proviennent de Monaco ! Fier de voir des fleurons de la région éclore, nous félicitons chaleureusement Meditect pour son parcours depuis sa création !

Le terrain, une prise de conscience

À la suite du séisme de 2015 au Népal, Arnaud Pourredon, alors étudiant en double cursus médecine et pharmacie, décide de partir, avec l’UNICEF, en mission humanitaire pour y apporter son aide. C’est pendant cette mission de distribution de médicaments, que lors d’un inventaire, le jeune étudiant en médecine se rend compte qu’ils distribuent en fait… des médicaments contrefaits !

Une année plus tard, une autre mission humanitaire en Afrique subsaharienne confirmera ses craintes : les faux médicaments sont un fléau global, aucune solution ne semble être adaptée pour le moment. Fort de ces expériences humanitaires, Arnaud Pourredon revient en France, convaincu qu’il est grand temps d’agir.

Une amitié forte, une idée novatrice

En 2017, Arnaud contacte un ami d’enfance : Romain Renard. Ce dernier, qui a grandi à Beaulieu-Sur-Mer et qui a fait sa petite scolarité à Monaco, est diplômé du Master Finance Strategy de Sciences-Po Paris. Tous deux animés par la cause de la santé mondiale, ils réfléchissent à la création d’une nouvelle solution, pour lutter contre la falsification des médicaments dans le monde.

Après une étude de faisabilité en Afrique Subsaharienne concluante, le projet se lance. Dès le début, la volonté des co-fondateurs est de développer « une solution scalable, simple, rapide, efficace et moins coûteuse », exprimait Arnaud Pourredon, lors de son TEDxAbidjan de janvier dernier. Pour aller plus vite et plus fort, les deux associés passeront donc par la technologie, à travers une application pensée comme solution.

 

Un service d’utilité publique

C’est donc à Bordeaux, en 2018 que le projet Meditect voit le jour, et l’ambition est gigantesque. Le but : l’éradication de la contrefaçon des médicaments dans le monde. Selon Arnaud Pourredon, il y aurait plus d’« un million de morts par an, à cause de médicaments contrefaits ». Un enjeu de santé publique internationale, particulièrement important en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud-Est et en Amérique latine.

L’application est gratuite pour les pharmaciens et les patients, ce sont les laboratoires qui financent le service. Dans un premier temps, l’application géolocalise le patient et lui indique la pharmacie certifiée la plus proche. Une fois le produit choisi, le patient, via son smartphone, peut scanner le QR code sur la boîte du médicament qui lui indique l’authenticité de ce dernier.

Niveau tech, l’utilisation de la technologie blockchain pour assurer la traçabilité des médicaments est une innovation majeure. De plus, le projet étant né d’un constat de terrain, la start-up déploie une équipe réactive, à l’écoute des besoins des patients et des pharmaciens.

Décollage immédiat !

Dès son lancement en 2018, c’est un véritable engouement qui se crée autour de la start-up bordelaise. Sanofi, PwC, l’e-health World Monaco ou encore le célèbre M.I.T la récompenseront à travers de prestigieux prix cette année-là. En 2019, Arnaud Pourredon figurera même dans l’incontournable classement Forbes des « 30 under 30 », dans la catégorie « Science & Healthcare ». La même année, Meditect remportera le « Blockchain Innovation Challenge » de la prestigieuse Columbia University. En 2019, après de nombreuses participations lors de salons internationaux, Meditect recevra le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine et de BPI France pour accélérer ses travaux de recherche, très présents aux côtés des deux créateurs depuis le début du projet.

Après un premier tour en early stage auprès de Business Angels, de la BPI Nouvelle-Aquitaine et de la Région Nouvelle-Aquitaine en 2019, la start-up bordelaise clôture sa première levée de fonds institutionnelle en mai 2020. C’est donc 1,5 million d’euros qui ont été récoltés, auprès de LBO France au travers de son fonds Digital Health 2. (Sources : Meditect)

Un déploiement efficace

Aujourd’hui Meditect, c’est 20 collaborateurs présents entre la France (Bordeaux et Paris) et la Côte d’Ivoire (Abidjan), où travaille à temps plein Arnaud Pourredon. En quelques chiffres, Meditect compte plus de 1000 pharmacies partenaires, 3 millions de médicaments sécurisés, ainsi qu’une distribution optimisée dans 50% de pharmacies de Côte d’Ivoire. Avec 200 milliards de dollars de pertes sèches pour l’industrie pharmaceutique, tout reste encore à faire dans cette bataille pour la santé. Grace à leur victoire de la BFM Académie, ce concours de start-ups au niveau national, Meditect gagne 150 000 euros d’espace publicitaire sur la chaîne, et surtout un sacré coup de boost pour leur notoriété !

La start-up continue son développement rapide, même si Romain Renard aime garder les pieds sur terre. Il assurait encore, mardi 13 octobre dernier, sur le plateau de BFM Business, qu’ils fallait prendre « chaque chose en son temps, on est déjà très contents de ce qu’on a accompli, en très peu de temps en Côte d’Ivoire ». Après cette première réussite en Côte d’Ivoire, le business modèle semble avoir fait ses preuves pour la suite du développement.

Et même si la start-up n’a pour l’instant qu’un gros client (le laboratoire pharmaceutique UPSA), l’ambition reste intacte : l’éradication de la contrefaçon des médicaments dans le monde. La rapidité d’exécution et le développement de l’entreprise sont donc au cœur des problématiques du projet ; tant la tâche est immense.

Avec une projection d’élargissement au Sénégal et au Cameroun début 2021, Meditect accentue sa stratégie de développement en Afrique subsaharienne. La lutte ne pourra pas être menée seul, ce sont aussi des actes forts de la part des décideurs politiques qui sont attendus. L’aventure continue, et c’est Meditect, jeune fleuron de la French Tech, qui semble être le meilleur ambassadeur du combat pour la protection de la santé dans le monde.

 

Par Pimort Mathieu

Photos:
« Meditect BFM Academy win », source : BFM
« Meditect Logo » , source : Meditect
« Médicaments », source AFD

AAACS obtient le Label « Monaco Safe » !

Nous sommes fiers de vous annoncer que votre centre d’affaires AAACS a obtenu, cette semaine, le label « Monaco Safe ». Ce label atteste de l’efficacité du travail de protection du centre du Park Palace, avec une mise à niveau renforcée des normes sanitaires pour lutter activement contre la propagation du virus. Soyez rassurés, toute l’équipe est mobilisée pour assurer au mieux votre protection sanitaire.

Ce label atteste de plusieurs mesures phares mises en place, dont :

  • Des nettoyages plus fréquents des bureaux, espace de coworking et parties communes
  • Un respect des distanciations dans l’espace de coworking
  • Une mise en place du masque obligatoire dans les parties communes
  • Une glace installée à l’accueil pour éviter les contacts rapprochés
  • Une politique de communication responsabilisante dans notre centre

Instances étatiques, résidents, entreprises : nous avons tous notre rôle à jouer dans cette lutte épidémique. Comme évoqué dans le blog précédent, nous sommes convaincus que la Principauté de Monaco saura rebondir. Alors tous ensemble, maintenons nos efforts, la ligne d’arrivée n’est plus très loin ! Nous restons à la disposition de tous pour expliciter notre démarche, n’oubliez pas de rester au courant des dernières mises à jour par le Gouvernement de Monaco.

Par Pimort Mathieu

Centre d’affaires et Business à Monaco – Le Covid19 et l’économie monégasque

Depuis son indépendance en 1861, la Principauté de Monaco a toujours su faire preuve d’innovation dans sa gestion et dans son développement. Plus qu’une place financière, commerciale et  stratégique, Monaco est un lieu d’épanouissement pour ses entreprises et ses résidents. Fort de son modèle social-libéral, la cité-état sait faire preuve de pragmatisme : elle anticipe les besoins du futur en se servant de ses expériences du passé.
Pour rester toujours au plus proche de vos besoins quotidiens, AAACS s’inspire de ce modèle. La flexibilité, tel est le maître mot de notre équipe. Toujours disponible pour vous, nous vous accompagnons tout au long de votre projet d’entreprise. De la création de votre structure juridique à votre installation dans nos centres d’affaires, nous restons en permanence à votre écoute.

La crise mondiale du COVID-19 aurait pu remettre en cause l’efficacité du système monégasque ; en réalité, il n’en est rien. Le gouvernement monégasque, ses résidents et ses entreprises ont fait preuve d’une résilience rare durant cette crise sanitaire. Le gouvernement a supporté l’activité économique, en mettant en place des plans de soutien exceptionnels. Malgré l’isolement, les résidents ont fait preuve de solidarité à travers la mise en place d’actions et d’activités communes. Enfin, les entreprises se sont battues pour maintenir la pérennité de leurs activités, et ce malgré un contexte macro-économique difficile.

C’est pour ces différentes raisons, que chez AAACS, nous sommes convaincus que l’activité économique saura rebondir. Avec certains besoins mis en lumière, beaucoup d’opportunités commerciales apparaissent, à nous de savoir les saisir ! Monaco est, et restera une place internationale de référence pour le business. L’entrepreunariat n’a jamais été aussi soutenu, certains organismes comme la FEDEM ou le MEB s’engagent pleinement dans cette démarche.

Notre objectif est simple : vous simplifier la vie pour le développement et la pérennité de votre activité.

Cette crise, nous devrons en tirer de précieux enseignements. Premièrement, nous pouvons améliorer notre organisation de travail. La flexibilité que nous offre le télétravail est une véritable opportunité pour beaucoup d’entreprises, elle se traduit par un gain de temps et de productivité souvent intéressant. Deuxièmement, la nécessité de l’utilisation des outils numériques ne peut plus être contestée. Nous devons donc continuer le développement de ces outils digitaux pour gagner en efficience (avec par exemple, la numérisation des procédures administratives). Au niveau écologique, les nouvelles technologies sont également une formidable opportunité pour rentrer pleinement dans la transition écologique. Enfin, nous retiendrons que le système monégasque entier a su se maintenir à flot, alors que beaucoup d’autres états vacillaient, voire trébuchaient.

Avec force, nous vous réaffirmons notre optimisme concernant le futur, Monaco rebondira car ses entreprises rebondiront. Toute notre équipe reste à votre entière disposition pour toutes demandes, n’hésitez pas à nous contacter pour de plus amples renseignements.

Par PIMORT Mathieu
L’équipe AAACS